L’imagination et la créativité africaines ne connaissent pas de limites. Les créateurs et les grands tailleurs ont fait de leur mieux même en temps de pandémie et pour les défilés de cette année, ils ont choisi un ensemble inhabituel, mais incroyablement fascinant.

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Fashion Week sous les baobabs

Deux baobabs au milieu de la savane ont servi de décor à des modèles d’une extraordinaire beauté. Des corps sculptés, parfaits, uniques, parmi lesquels des albinos, ont magistralement mis en valeur les créations exceptionnelles des meilleurs designers africains, prêts à conquérir les marchés du monde entier.
La fashion week de Dakar en est à sa 18e édition ; le premier, conçu par le styliste sénégalais Adama Paris, a eu lieu en 2003 et depuis lors il a été une succession de succès et chaque année il est le parquet des meilleurs créateurs de mode du continent.

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Et cette année aussi, Dakar vibre littéralement au rythme des défilés, mais les conférences, ateliers, soirées à thème ne manquent pas qui ont pour leitmotiv mode, beauté, créativité et talent.

Comme chaque année, les organisateurs ont pour objectif de valoriser la diversité, le talent et l’originalité des nombreux stylistes du continent, qui, comme à leur habitude, apportent un vent de fraîcheur dans le monde de la mode africaine.

Fashion Week : l’essor de jeunes talents africains

Au cours des 5 dernières années, plusieurs jeunes talents ont défoncé des portes qui semblaient inaccessibles. Certaines célébrités, telles que Beyoncé, Alicia Keys, Rihanna, lors de leurs apparitions publiques, arboraient des vêtements de créateurs africains d’une grande classe.

C’est le cas de Sarah Diouf, fondatrice de la marque Tongoro, qui a eu la chance de voir certaines de ses créations portées par Beyoncé, qui les a aussi largement relayées sur les réseaux sociaux et qui sont devenues la principale rampe de lancement des nouvelles tendances.

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Au contraire d’autres, comme Fatima Zahra Ba, fondatrice de la marque So’fatoo, ont défrayé la chronique grâce au remaniement de tissus traditionnels, avec lesquels elles créent des robes élégantes, qui s’inspirent, comme elle aime elle-même les appeler « royauté africaine ».

Selon les organisateurs, la semaine de la mode de cette année s’inspire de la richesse culturelle de l’Afrique. Car au-delà des défilés qui révèlent les talents des jeunes créateurs, l’édition 2020 va plus loin : le rendez-vous d’aujourd’hui est aussi associé à la redécouverte de l’artisanat et des musiques africaines qui aideront les jeunes créateurs sénégalais à s’imposer sur la scène internationale.

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